ORDRES AVIAIRES.(C.O.I.) 01 ORDRE DES ACCIPITRIFORMES (265espèces). 02 ORDRE DES ANSERIFORMES ((169 espèces). L'hépatite virale 2 des canards. 03 ORDRE DES APODIFORMES (459 espèces). 04 ORDRE DES APTERYGIFORMES (5 espèces). 05 ORDRE DES BUCEROTIFORMES (73 espèces). 06 ORDRE DES CAPRIMULGIFORMES (117 espèces). 07 ORDRE DES CARIAMIFORMES (2 espèces). 08 ORDRE DES CASUARIIFORMES (4 espèces). 09 ORDRE DES CHARADRIIFORMES (379 espèces). 10 ORDRE DES CICONIIFORMES (19 espèces). 11 ORDRE DES COLIIFORMES (6 espèces). 12 ORDRE DES COLUMBIFORMES (324 espèces). 13 ORDRE DES CORACIIFORMES (158 espèces). 14 ORDRE DES CUCULIFORMES (147 espèces). 15 ORDRE DES EURYPYGIFORMES (2 espèces). 16 ORDRE DES FALCONIFORMES (65 espèces). 17 ORDRE DES GALLIFORMES (298 espèces). La néphrite infectieuse du poulet. Le syndrome « entérite-mortalité » du dindonneau. L’astrovirus de la pintade. 18 ORDRE DES GAVIIFORMES ((5 espèces). 19 ORDRE DES GRUIFORMES (163 espèces). 20 ORDRE DES LEPTOSOMIFORMES (1 espèce). 21 ORDRE DES MESITORNITHIFORMES (3 espèces). 22 ORDRE DES MUSOPHAGIFORMES (23 espèces). 23 ORDRE DES OPISTHOCOMIFORMES (1 espèce). 24 ORDRE DES OTIDIFORMES (26 espèces). 25 ORDRE DES PASSERIFORMES (6261 espèces). 26 ORDRE DES PELECANIFORMES (110 espèces). 27 ORDRE DES PHAETHONTIFORMES (3 espèces). 28 ORDRE DES PHOENICOPTERIFORMES (6 espèces). 29 ORDRE DES PICIFORMES (437 espèces). 30 ORDRE DES PODICIPEDIFORMES (22 espèces). 31 ORDRE DES PTEROCLIDIFORMES (16 espèces). 32 ORDRE DES PROCELLARIIFORMES (135 espèces). 33 ORDRE DES PSITTACIFORMES (374 espèces). 34 ORDRE DES RHEIFORMES (2 espèces). 35 ORDRE DES SPHENISCIFORMES (18 espèces). 36 ORDRE DES STRIGIFORMES (225 espèces). 37 ORDRE DES STRUTHIONIFORMES (2 espèces). L’astrovirus de l’autruche 38 ORDRE DES SULIFORMES (59 espèces). 39 ORDRE DES TINAMIFORMES (47 espèces). 40 ORDRE DES TROGONIFORMES (43 espèces).
Carte d’identité des l’astrovirus. La famille des Astroviridae est une famille de virus à ARN simple brin (d’environ 7000 nucléotides) et de polarité positive. Cette famille de virus a été décrite pour la première fois en 1975. Le nom d'astrovirus vient du mot grec « astron » qui signifie « étoile ». Ce sont de petits virus ronds, non enveloppés ou nus de 28 à 30 nm de diamètre. La capside est icosaédrique avec trois ou quatre protéines structurales Très résistant. Les particules virales, non enveloppées, sont résistantes au pH 3, au chloroforme, aux divers détergents, aux solvants des lipides et à la chaleur. Gardés à –70°C, ils conservent leurs propriétés infectieuses 6 à 10 ans.Cela veut donc dire que lorque ces virus se trouvent dans un parcours, une volière ou un parc, ils peuvent y rester des années malgré le soleil et nos hivers. La transmission est oro-cloacale. La famille des Astroviridae (virus entériques) est divisée en deux genres : Les Avastrovirus qui contaminent nos oiseaux. Les Mamastrovirus qui infectent les mammifères et sont responsables principalement de troubles intestinaux de type gastro-entérite. A.Ast.V pour avian astrovirus ou astrovirus aviaire. Traitement et prévention de nos oiseaux. Pas de traitement spécifique. Seuls les traitements symptomatiques pourront être utilisés. Aucun vaccin disponible. la seule prévention sera l'application de mesures d'hygiène très strictes. Mais la désinfection de l'eau de boisson et des installations restera difficile puisque les astrovirus sont relativement résistants à la désinfection habituelle.
Ordre des Anseriformes. (2) L’hépatite virale 2 du canard. Au Royaume-Uni uniquement. Surtout chez les jeunes canetons de moins de deux semaines. Il s’agit d’une maladie aiguë, donc très rapide et mortelle dont les symptômes font penser à ceux retrouvés dans l’hépatite à virus 1 du canard. Les adultes résistent . Polydipsie/polyurie, diarrhée et mort en 24 ou 72h.environ. La transmission est oro-fécale. Elle se fait principalement par le biais de l'eau stagnante polluée et des aliments contaminés par les excréments chargés de particules virales. L'incubation est de trois à quatre jours. Autopsie des victimes. Hépatomégalie avec hémorragies multiples punctiformes ou en stries confluentes. Splénomégalie. Reins hypertrophiés et pâles avec vaisseaux congestionnés. Ordre des Galliformes. (17) La néphrite infectieuse du poulet. Ou A.N.V. pour « avian nephritis virus ».
Transmission. Horizontale par l’intermédiaire des excréments. Verticale, aussi, par contamination des œufs et des poussins par la mère. Le poulet est le seul hôte. Dans la grande majorité des cas, l’infection est bénigne ou subclinique, mais il peut y avoir atteinte des reins si les poussins sont stressés ou immunodéprimés par l’une ou l’autre infection virale/microbienne/parasitaire. Ce sont souvent les poussins de moins de 2 semaines qui présenteront des signes cliniques. L’astrovirus ayant une prédilection pour l’intestin, il est évident que ce seront les entérocytes qui seront les premières cibles du virus. Il en résultera une diarrhée annonçant la maladie. Les entérocytes étant attaqués, il s’en suivra une assimilation alimentaire perturbée se manifestant par un amaigrissement des poulets malgré souvent une polyphagie compensatrice. La mauvaise assimilation alimentaire conduira à un ralentissement de la croissance variable pouvant s’extérioriser par un développement perturbé des plumes avec un aspect du plumage ébouriffé laissant apparaitre des zones érythémateuses sur la peau. Le pourtour du cloaque sera souillé si la diarrhée persiste quelques jours. Au niveau des pattes, un œdème peut apparaitre. Parfois, le mort sera très rapide. Il est évident que tous ces symptômes peuvent s’accélérer si les poussins sont exposés au froid, aux vents froids ou aux parasitoses externes et internes. Diagnostic. Par RT-PCR. Autopsie. Au niveau des reins des poussins décédés, on trouvera une néphrite et des dépôts d’urate. Les reins présenteront une coloration jaunâtre avec un cortex pâlot. Traitement. Aucun traitement pour cette maladie. Nous ne pouvons donc que tout faire pour rehausser le système immunitaire des poussins tout en les gardant au chaud Prévention. Très difficile puisque nous, particuliers, possédons des gallinacés d'horizons et d'âges différents. Il faudra surtout faire en sorte d'avoir un bon poulailler et éviter la surpopulation et les autres maladies qui entrainent une immunosuppression Syndrome entérite-mortalité du PINTADEAU Généralité. Un astrovirus a été mis en évidence chez des pintadeaux en créant un syndrome « entérite-mortalité » (arrêt de la croissance et taux de mortalité trop élevé). Ce sont évidemment les élevages de pintades qui sont les victimes de ce syndrome digestif : Différentes analyses effectuées sur des pintadeaux atteints d’« entérite-mortalité » se sont pratiquement tous révélés positifs en RT-PCR à un « astrovirus aviaire » par opposition avec des pintadeaux atteints d’autres syndromes digestifs. L’analyse génétique d’un segment du génome viral a démontré qu’il s’agisait d’un astrovirus apparenté au TAstV2, un des agents des syndromes entéritiques viraux de la dinde. Les entérites sont une dominante de la pathologie du pintadeau. Elles peuvent être associées à une forte mortalité ou, plus souvent, à des retards de croissance et donc des différences de tailles dans les pintadeaux. On distingue classiquement : (i) le « syndrome entérite frilosité » qui affecte le jeune pintadeau et se caractérise surtout par de la prostration et en retour par l’arrêt de croissance et (ii) la maladie foudroyante ou « maladie X », qui est marquée par une entérite congestivo-hémorragique sévère, très régulièrement associée à une pancréatite nécrosante. En l’absence de données étiologiques, la maîtrise sanitaire de ces entérites est problématique et se résume à une approche symptomatique et une augmentation des consignes de température. Depuis 7 à 8 ans, les pintades doivent donc faire face à un nouveau syndrome entéritique se caractérisant par une entérite catarrhale « blanche » (Tableau 1). Ce tableau clinique est très évocateur du syndrome « P.E.M.S. » pour (Poult Enteritis Mortality Syndrom) décrit chez le dindonneau. Un astrovirus aviaire est donc un agent fort suspect d’entérites catarrhales de la pintade. La présence de ce virus n’a d'ailleurs été retrouvée que sur des dindonneaux souffrant d’entérites « blanches ». Rappelons encore que les astrovirus sont très résistants dans le milieu extérieur et dans une certaine mesure, aux désinfectants usuels.
Le « P.e.m.s. » de la dinde. P.E.M.S. pour « Poult enteritis mortality syndrom » Il s’agit d’un syndrome entéritique se traduisant par des mortalités chez les jeunes dindonneaux entre 10 et 50 jours, avec un pic de survenue à 30-35 jours (pour les formes les plus sévères). Deux souches d’astrovirus (TAstV-1 et TAstV-2) (T = Turkey) ont été trouvées chez des dindonneaux (Meleagris gallopavo) en Europe et aux E.U Ici aussi, la maladie se développe très tôt chez des dindonneaux âgés de une à trois semaines. Les sujets atteints présentent une diarrhée importante qui peut durer plusieurs jours. Cette diarrhée provoquée par les astrovirus est due à l’effet osmotique des nutriments non digérés attirant l’eau dans la lumière intestinale. Symptômes cliniques : trois signaux d´alerte Le piaillement, le dos vouté des dindonneaux, le manque d’appétit des oiseaux alors qu’ils continuent de boire. Ces trois symptômes sont suffisamment caractéristiques. Ce sont trois signaux d´alerte devant faire penser à ce syndrome. Le dindonneau atteint reste prostré, jabot vide, immobile devant la mangeoire. Les selles diarrhéiques jaunes mousseuses sont aussi observées. Ce qu’il y a d’assez particulier aussi, c’est l’atteinte d’un sexe et pas de l’autre. Toutefois, cette prédilection pour un sexe bien déterminé peut varier selon les endroits
L’autopsie des oiseaux décédés de ce syndrome « P.E.M.S. » peut mettre en évidence au moins trois virus très fréquemment retrouvés chez eux à savoir: - l’astrovirus, - le coronavirus et - le torovirus. Ce syndrome ne se développe que si plusieurs facteurs stressants se réunissent. Dans les élevages, ce sera un problème d’humidité, de température, de trop forte densité, d’approche difficile de l’eau ou des aliments. Chez les petits amateurs de dindons, ce syndrome se développera si les conditions extérieures sont désastreuses pendant l’élevage ou encore si les qualités maternelles de la mère s’avèrent médiocres et enfin si l’aliment présenté à la famille entière n’est pas parfaitement adaptée aux dindonneaux. Tous ces facteurs stressants appelés aussi le « cocktail du malfaiteur » par un de mes confrères peuvent servir d’amorçage pour ce syndrome. Les mortalités peuvent être modérées ou sévères et si d’autres contaminants sont présents tels des microbes entéropathogènes et/ou parasites, les mortalités peuvent décimer la couvée. Symptômes cliniques : trois signaux d´alerte Le piaillement, le dos vouté des dindonneaux, le manque d’appétit des oiseaux alors qu’ils continuent de boire. Ces trois symptômes sont suffisamment caractéristiques. Ce sont trois signaux d´alerte devant faire penser à ce syndrome. Le dindonneau atteint reste prostré, jabot vide, immobile devant la mangeoire. Les selles diarrhéiques jaunes mousseuses sont aussi observées. Ce qu’il y a d’assez particulier aussi, c’est l’atteinte d’un sexe et pas de l’autre. Toutefois, cette prédilection pour un sexe bien déterminé peut varier selon les endroits Ordre des Struthioniformes. (37). Un astrovirus a été découvert chez les autruches.